Découverte, enrichissement personnel et culturel, ouverture à l’autre : pour un enfant, faire partie d’une famille expatriée, comporte d’indéniables atouts. Quitter un univers familier pour s’installer à l’étranger n’est pas pour autant un événement anodin dans la vie d’un enfant. Mais comment aider un enfant expatrié à définir son identité ?
– Impliquer l’enfant dans le projet d’expatriation.
Que ce soit la première fois ou un nouveau départ vers un énième pays d’accueil, il est nécessaire d’exposer clairement votre projet aux enfants. Selon l’âge et la personnalité d’un enfant, l’annonce du départ ne provoquera par les mêmes réactions.
Pour rassurer l’enfant, l’amener à apprécier le projet et ainsi faciliter sa future intégration à l’étranger, il faut l’inviter à participer aux préparatifs. L’expatriation doit être vécue comme une aventure familiale.
Quelques manières d’impliquer un enfant afin de le préparer à sa nouvelle vie :
- le faire participer à l’organisation du déménagement en lui donnant par exemple quelques cartons à remplir avec ses affaires ou à « marquer »,
- lui demander de vous assister dans l’accomplissement des différentes formalités et démarches administratives : choix de l’établissement scolaire à l’étranger et inscriptions, demandes de passeports ou de visas, recherche du nouveau logement, choix de l’assurance pour expatrié…
- l’inscrire à des cours de langue,
- le faire découvrir le pays d’expatriation en consultant avec lui cartes, guides et forums de discussion, en lui proposant d’effectuer une sélection des premiers lieux à visiter,
- choisir avec lui des activités extrascolaires qui pourront être débutées une fois arrivé,
- discuter régulièrement avec lui concernant votre future vie à l’étranger…
Comment aider votre enfant à s’intégrer dans son pays d’accueil ?
– Faciliter la socialisation de l’enfant. Il n’y a pas que l’école pour se faire des amis ! Les activités extrascolaires ainsi que les rencontres avec d’autres familles expatriées sont d’excellentes occasions pour constituer un nouveau cercle d’amis.
– Bâtir de nouveaux repères mais… conserver certaines habitudes. Tous les mercredis, vous aviez l’habitude de vous installer autour du même jeu de société avec vos enfants ? Une fois par semaine, vous vous rendiez ensemble à la piscine ? Si cela est possible, continuez ! L’expatriation ne nécessite pas une modification totale de certaines routines ou traditions familiales, rassurantes pour l’enfant.
Chez nous, c’est où ?
Être français mais passer une grande partie de son enfance au Mexique ou être espagnol et avoir déjà vécu dans trois pays différents avant même d’avoir atteint l’âge de dix ans… Pour l’enfant expatrié, sans cesse confronté à l’altérité, le va-et-vient entre culture d’origine et culture(s) d’adoption s’apparente à une sorte de jeu d’équilibriste.
Il peut s’avérer difficile d’éprouver un quelconque sentiment d’appartenance, de définir clairement ses origines. L’enfant tend alors à se constituer une forme de culture d’expatriation, prenant un peu de chaque culture sans pour autant s’identifier réellement à l’une ou à l’autre. On parle alors d’enfant « de la troisième culture ». Pour l’enfant qui se définit comme nomade, « de partout », l’existence d’un sentiment d’appartenance sera davantage liée au vécu qu’aux frontières : il se sent naturellement proche de ceux qui ont une expérience similaire à la sienne.
Sources – April-International – Figaro – La Croix
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