Aujourd’hui, environ 22% des femmes accouche de façon chirurgicale pour 3 à 4% il y a 15 ans. Une augmentation que l’on remarque dans la majorité des pays développés avec 30% aux Etats-Unis, 35% en Italie ou encore plus de 70% parmi les classes fortunées du Brésil. D’après l’organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de césarienne ne devrait pas dépasser 15%.
Pour qui ? Pour quoi ?
Cette méthode d’accouchement qui a fait ses preuves connait un grand succès. Cependant, elle ne concerne pas tout le monde et devrait être pratiquée seulement lorsque la santé de l’enfant ou de la maman est en jeu c’est-à-dire en cas d’indications médicales (bassin trop étroit, cordon ombilical autour du cou du bébé…).
On parle de plus en plus de « césarienne de convenance » lorsque la femme choisit d’accoucher par césarienne alors qu’elle pourrait accoucher naturellement. Cela a des avantages car sans passer par la voix basse, le périnée n’est pas abimé, l’intimité est préservée et la femme n’a pas besoin de pousser pendant parfois plusieurs heures jusqu’à ce que bébé décide de pointer le bout de son nez.
Contrairement aux idées reçues, la femme ne pourra pas échapper à de la rééducation périnéale. En effet, il se peut que le périnée soit fatigué. En revanche, il est tout à fait possible de reprendre une activité sportive légère qui ne sollicite pas trop les abdominaux.
Enceinte après une césarienne
Il est possible de subir plusieurs césariennes au cours de vos différentes grossesses, tout dépend des suites de votre accouchement précédent. Si la cicatrice est parfaitement faite, que vous ne présentez aucun autre symptôme notoire tel que la fièvre et que votre utérus est en bon état, vous pourrez de nouveau subir une césarienne sans que la grossesse suivante ne soit mise en jeu.
Comme tout acte chirurgical, la césarienne est sujette à des risques. Cependant, cette pratique est aujourd’hui très encadrée, sûre et pratiquée dans les meilleures conditions.
Source : journaldesfemmes.com
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